🦉✍️ Les Chroniques Philosophiques | Un auteur une phrase
« Le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse. » Épicure
Hey Cogito team !
J’espère que vous allez bien !
Bienvenue dans cette nouvelle édition Cogito 🙂.
Avant d’aborder le sujet du jour, je tiens à revenir sur la très prochaine publication de la rubrique “Questions des membres Premium” : je vous remercie de vos très nombreux messages !
Vos questions sont très intéressantes, ce sera pour moi une très grande joie d’y répondre.
J’ai noté que l’essentiel de vos interrogations portait sur la manière d’aborder la philosophie : je m’efforcerai donc de vous apporter un éclairage à ce sujet.
N’oubliez pas que vous pouvez également m’adresser des questions d’ordre strictement philosophique : laissez libre cours à votre curiosité intellectuelle 😉 !
Cette nouvelle chronique philosophique est l’occasion pour moi d’évoquer le Stoïcisme et l’Épicurisme, deux courants de pensée que l’on tend généralement à opposer : la première doctrine philosophique serait une ascèse tandis que la seconde prônerait une jouissance débridée des plaisirs de l’existence.
Or, comme vous allez le constater, cette conception est erronée : le Stoïcisme et l’Épicurisme dissemblent autant qu’ils se ressemblent.
Vous êtes prêts ?
C’est parti ! 🙂
✍️ Un auteur, une phrase.
La lettre à Ménécée est une synthèse de la doctrine morale de l'Épicurisme ; Épicure expose à son disciple les prescriptions à suivre pour accéder au bonheur.
Comme l’ensemble des morales antiques, l'Épicurisme conçoit le bonheur comme étant naturel à l’homme et conditionne son accès à l’exercice de la vertu.
Les différentes morales antiques ont pour trait commun d’être d’inspiration naturaliste : les Anciens identifient le Bien aux dispositions naturelles de l’homme et conçoivent le bonheur comme étant la fin ultime de l’existence humaine.
👉 Or, ces doctrines diffèrent quant à la manière de définir le bonheur et de concevoir l’homme.
L'Épicurisme définit essentiellement l’homme par sa nature sensible, s’appuyant sur une conception hédoniste qui identifie le bonheur au plaisir.
Selon Épicure, « tout bien et tout mal résident dans la sensation » ; le plaisir et la douleur éprouvés par l’homme tiennent donc lieu de critère de détermination du Bien et du Mal.